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CHIMIE

les substances liquides ou solides qu’on veut conserver ;

2°. À boucher ces vases avec un soin extrême ;

3°. À placer ces vases debout dans une chaudière, que l’on remplit d’eau fraîche jusqu’à la cordeline ou bague de la bouteille ;

4°. À porter l’eau à l’ébullition et à l’entretenir plus ou moins long-temps dans cet état, selon la nature de la substance qu’on traite.

On voit d’après cet exposé qu’il suffit d’un chaudron et de bouteilles pour exécuter cette opération, et qu’on peut la pratiquer dans les plus petits ménages.

Mais chaque partie du procédé exige des précautions à prendre pour éviter les accidens et assurer la réussite : je me bornerai à indiquer les principales, sur-tout celles qui sont absolument nécessaires.

Le choix des bouteilles n’est pas indifférent : celles de Champagne présentent la forme la plus favorable ; le verre y est réparti d’une manière plus égale que dans les autres ; la composition en est plus liante ; on doit en général leur donner la préférence,