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la proportion de 5,00. Lorsqu’il est veiné par de la pyrite, on l’appelle Portor.

Les marbres colorés varient à l’infini : la partie colorante n’est due, en général, qu’aux altérations du fer qui, quelquefois, y est attirable à l’aimant, d’après l’observation de M. de Lisle. Les marbres bleu et verd tirent leur couleur d’un mélange de schorl, selon Rinmann, Hist. ferri.

Le marbre coquiller ne paroît formé que par un amas de coquilles liées par un gluten calcaire ; on lui donne le nom de Lumachelle. Celui de Bleyberg en Carinthie forme une des plus belles espèces.

Ce qu’on appelle marbre figuré présente, ou des traces de végétaux, comme celui de Hesse, ou des ruines et des débris, comme celui de Florence : les dendrites ne paroissent formées que par des infiltrations ferrugineuses à travers les feuillets de ces pierres.

Plusieurs Naturalistes ont parlé du marbre flexible : le P. Jacquier l’a décrit, en 1764, dans la gazette littéraire de l’Europe ; et l’Abbé de Sauvages a communiqué, à l’Académie de Montpellier, la description des tables de marbre flexible qui sont dans le palais Borghese.

Les albatres sont des pierres calcaires de la nature du marbre ; ils paroissent formés comme les stalactites ; ils sont quelquefois décorés des plus belles couleurs, jouissent, en général, d’une certaine transparence, présentent des couches