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LE DÉDAIN D’UN PLAGIAIRE


FRECHETTE

Au bord des lacs glacés dont le flot se lamente, etc.
. . . . . . . . . .
Et pendant ce temps-là, les pauvres, ces maudits,
Sans feu, souvent sans pain, souffrent dans leurs taudis.


Assurément, M. Fréchette, si les pauvres sont maudits, vos vers doivent, bien l’être septante et septante fois plus.

En tout cas, si, après ce que je viens de faire voir, il y a encore des gens qui persistent à dire — comme je l’ai entendu de mes oreilles — que c’est par une singulière coïncidence que M. Fréchette a plagié les idées, les expressions et jusqu’aux rimes qui se trouvent dans mon Érable, je reviendrai à la charge et je leur crèverai les yeux avec des. ...preuves.

Une autre fable, M. Fréchette !

N’oubliez pas — les bons comptes font les bons amis — que c’est la deuxième que vous me devez.