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sur l’auteur ou d’entamer pour son propre compte des investigations sur le sujet qui vient d’être ici traité, sait par avance qu’il devra consulter : 1o  les dictionnaires de musique (en particulier Grove et Riemann) ; 2o  les histoires générales de la musique ; 3o  les ouvrages spéciaux consacrés à chacun des maîtres dont il a été question.

Pour le reste, j’ai rappelé au passage, outre les écrits de Liszt lui-même, l’article capital de Saint-Saëns, dans ses Portraits et souvenirs, sur les poèmes symphoniques de celui-ci.

Il suffira d’y ajouter deux livres essentiels sur la « musique à programme » : Klauwell, Geschichte der Programmusik et Fr. Niecks, Programme-Music in the four last centuries, mais ces deux ouvrages, d’une haute valeur historique et d’une grande utilité, riches répertoires de noms, de titres et de dates, ne font pas entre la « musique à programme » et le « poème symphonique » proprement dit la différence d’espèce à genre qu’il m’a paru nécessaire de marquer, de définir et, dans des limites restreintes, d’analyser d’après quelques exemples significatifs.