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des beaux-arts avec le système graphique égyptien nous explique sans effort les causes de l’état de simplicité naïve dans lequel la peinture et la sculpture persistèrent toujours en Égypte. L’imitation des objets physiques, poussée à un certain point seulement, était suffisante pour le but proposé ; une plus grande recherche dans l’exécution n’eût rien ajouté à la clarté ni à l’expression voulues de l’image peinte ou sculptée, véritable signe d’écriture, presque toujours lié à une vaste composition dont il n’était lui-même qu’un simple élément.


CHAPITRE X.

Conclusion.

L’ensemble des faits exposés dans cet ouvrage, et celui des notions nouvelles qu’ils ont produites sur le système graphique de l’ancienne Égypte, nous ont paru exiger le résumé sommaire qui est le sujet de ce dernier chapitre. On y présentera, 1.o l’état général des opinions sur ce système, avant ma découverte de l’alphabet des hiéroglyphes phonétiques ; 2.o la série des principes certains de ce même système, résultats directs des faits discutés, quoique rapidement, dans les précédens chapitres ; 3.o celles des notions positives, relatives à l’histoire civile et religieuse de l’Égypte, déjà déduites de l’application de ces principes aux monumens ; 4.o un aperçu de ce qui reste à faire pour compléter ces principes fondamentaux, multi-