que le cartouche du monument de Rosette et les cartouches gravés au Tableau général, n.o 132, a et b, se rapportent à un seul et même prince, à Ptolémée Épiphane, le cinquième des Lagides.
Nous trouvons à la fin du cartouche b ( n.o 132), le titre déjà bien connu et qui se lit ⲡⲧϩⲙⲁⲓ, Ptahmai[1] ; chéri de Phtha : c’est bien l’ηγαπημενος υπο του Φθα du texte de Rosette ; mais, vers le milieu du cartouche a de la légende hiéroglyphique du même prince, nous voyons un second titre gravé dans le Tableau général, sous le n.o 398 ; titre qui contient également le nom de Phtha, mais combiné avec des signes qui n’ont rien de commun avec le groupe ⲙⲁⲓ, mai, aimé, ni avec ses abréviations[2] ; et ce nouveau titre d’Épiphane, dans lequel le nom du dieu Phtha se montre encore, ne peut être que l’expression hiéroglyphique du titre grec Ον ο Ηφαιστος εδοκιμαζεν, l’approuvé par Phtha (ou Vulcain), celui que Phtha a choisi ou a préféré, que l’inscription de Rosette donne aussi à ce même Épiphane[3].
Il est vrai que nous ne connaissons pas encore la valeur phonétique des deux premiers signes qui, dans ce groupe (Tableau général, n.o 398), suivent le nom du dieu Phtha : mais il n’est pas douteux que le groupe formé de trois caractères (Tabl. gén. n.o 397), ne soit phonétique, puisque le dernier d’entre eux, la ligne brisée