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de faux pylône, ensevelis en partie sous des buttes provenant des débris d’habitations modernes. Vers le haut, règne une frise anaglyphique composée des éléments combinés de la légende royale du Rhamsès fils aîné et successeur immédiat de Rhamsès-Méiamoun, « Soleil, gardien de vérité éprouvé par Ammon ». On remarque de plus sur ces massifs, des tableaux d’adoration de la même époque, et deux fenêtres portant sur leur bandeau le disque ailé de Hat, et sur leurs jambages les légendes royales de Rhamsès-Méiamoun, « Soleil, gardien de vérité et ami d’Ammon. »

La porte qui sépare ces constructions appartient au règne d’un troisième Rhamsès, le second fils de Méiamoun, « le soleil seigneur de vérité aimé par Ammon. »

Dans l’intérieur de cette petite cour, s’élèvent deux massifs de pylônes ornés, ainsi que les constructions qui les unissent au grand pavillon, de frises anaglyphiques portant la légende du fondateur Rhamsès-Méiamoun, et de bas-reliefs d’un grand intérêt, parce qu’ils ont trait aux conquêtes de ce Pharaon.

La face antérieure du massif de droite est presque entièrement occupée par une figure colossale du conquérant levant sa hache d’armes sur un groupe de prisonniers barbus dont sa main