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de moins poétique que toutes ces formes de rai- sonnement, ne faut-il pas ^ au contraire^ du reste; ce style serait à peine soutenable dans la comédie. Racine est habitué si fort à la perfection, qu'on est tout étonné qu'il ait pu laisser subsister de sem- blables vers.

Avant de terminer ce petit écrit , je vais ajou- ter quelques notes aux Observations de M. l'abbé d'Olivetsur Racine. Les miennes ne sont pas faites dans l'intention de venger ce poète; car, comme l'a dit ingénieusement JM. de La Harpe, il n'avait reçu aucune offense. Je viens seulement proposer mes doutes à ceux qui les croiront assez intéressans pour mériter d'être éclaircis. Je n'offre même toutes mes Remarques que comme de simples doutes littéraires ; et si le ton afûrmatif m'est échappé quelquefois , c'est que je me suis senti vivement ému , lorsque j'ai cru apercevoir la vé- rité, et qu'alors je n'ai pu toujours réprimer la vivacité qui entraînait ma plume. INIais lorsqu'on voudra me montrer quelqu'erreur dans mes juge- mens , je m'empresserai moi-même à les condam- ner , parce que je n'ai eu pour motif que de m'é- clairer, et non pas la vanité de trancher sur le mérite des grands hommes, dont je sens toute la supériorité.

M. l'abbé d'Olivet blâme ce vers :

Condamncz-Ie à lamcndc, ou, s'il le casse, au fouel. Il dit que c'est le seul exemple d'un le pronom

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