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DE CHAMFORÏ.

��mercredi soir au plus tard. Ma qi^estion a pour motif, moucher Chamfort, d'abord la nécessité de pourvoir d'avaoce à nos méJanges, ensuite le désir de faire ce que vous m'avez persuadé être équitable et décent , assez à temps pour que la sensibilité de M. Cérutti en reçoive un adoucisse- ment , et non un double choc , ce qui arrive tou- jours dans les querelles renouvelées.

Bon jour, mon très-bon ami, L. C. D. M.

��^ WL-V-Ï^LX V\. VVW

��LETTRE XVL

��5 octobre 17

��90.

��Je suis vivement pressé , mon cher Chamfort , de faire exécuter le joli projet dont je vous ai parlé , celui de recueillir ce que j'appelle des vi- gnettes littéraires et philosophiques pour un cata- logue raisonné : il faut donc que je m'en occupe , et que je vous prie de vous en occuper assez vous- même pour vous y attacher. Il serait nécessaire , mon bon ami , que je susse quels sont , parmi les grands noms , vos élus , vos favoris ; puis-je compter que les poètes grecs et latins seront de ce nombre ? Si vous y joigniez nos grands maîtres français, je serais bien riche ; et si vous aviez le courage d'aller jusqu'à l'élite des auteurs de mé- v. 5. 28

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