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\. 25. I-e loup , par ce discours flatté , S'appiocha. IMais .sa vanité Lui coûta quatre dcuts , etc. . .

L'avantage aussi que La Fontaine a trcnivé en introdulsr.nt ici nu acteur de plus qu'en l'autre , c'est de faire débiter la morale par le renard , au lieu que , dans l'autre fal)le , le loup se la débite à Un- même , malgré le mauvais état de sa mâchoire.

rviii-E XVIII.

V. .3. Le perfide ayant fait tout le tour du rempart.

Cette fable est jolie et bien contée ; mais elle aura peu d'applica- tions, tant qu'il sera vrai de dire qu'on ne guérit pas de la peur.

r.\Bi.~ XIX.

��V. 1. Il est un sinf^e dans Paris.

��Comment est-il possible que La Foj-.Iainc ait fait une aussi mau- Taise petite fable ? Comment ses amis la lui ont-ils laissé mettre dans ce recueil ? Un singe qui bat sa femme , qui va à la taverne , qui s'eni'STe : qu'est-ce cjue cela signifie? et quel rappoit cela a-t-il avec les mauvais auteurs ? Le frriid imitateur , le plagiaire menu; d'un grand écrivain peut d'ailleurs n'être ni mauvais mari , ni mau- vais père, ni ivrogne, etc., enfin ne faire nul tort à la société, que de l'excéder d'ennui.

��FiELE XX.

��V. 1. Un philosophe austère. . . .

Après luie mauvaise petite pièce , en voici une excellente. Ce n'est point à la vérité un Apologue , mais une fort bonne leçon de morale , et plusieurs vers sont admirables ; tels sont ceux-ci :

\. 4- L^n s.Tg.'î assi'/. ^c!iiblal)le au vieillard de ^ irgijp.

I »

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