Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t1.djvu/148

Cette page n’a pas encore été corrigée

12/1 crrvRTs

^ . 55. Avec elle ils rentrent en grâce.

Ne dirait-on pas que c'est une souveraine à la ck'mencc de la- quelle il finit recourir, quand on a fait l'imprudeiice de la quitter pour la fortune ?

V. 08. Le follet en lit avec eus.

La Fontaine , au commencement de cette fahie , a élabli que le folet était l'ami de ces bonnes gens, et s'inlrressait véritable- ment à eux. Cependant le folet n'a aucun regret qu'ils aient perdu cette abondance tant désirée. Il en est au contraire fort aise , parce qu'il voit qu'ils seront plus heureux dans la médiocrité. Peut-on rendre la morale pins aimable et plus naturelle ?

FVBI-E VII.

\. 7.8. Fut- parent de Caligiila.

La note de Coste , qui est au bas de la page , n'explique rien. Caligula était non-seulement cruel , mais l)i7.arre et capricieux ; et on ne savait souvent comment éc]iapj)er à sa férocité. En voici un exemple. Sa sa-tir DnisUe étant morle , il la mit au ?ang des déesses. Il fit mourir ceux qui la pleuraient , et ceux qui ne la pleuraient pas : les premiers, parce qu'ils pleuraient une déesse ; les autres , parce qu'ils étaient contens de sa mort. C'est à ce trait et à quelques autres de la même espèce que La Fontaine fait allusion en parlant du lion de cette fable. C'est ce cpii n'est point indique par la note de Coste.

Fviti.F. vni.

V. 5 Non ceux que le printemps

Mtne :'i sa fciiir

Tournure poétique qui a l'avantage de mettre en contraste , dans l'espace de dix vers , les idées cli^iuantes qui réveillent le prin- lems , les oiseaux de Vénus, etc.. et les couleurs opposées dans lu description du peuple vautour.

�� �