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luina [»lus cruellement que devant, un nouveau leu dedans son cœur, et devint amoureux et affectionné serviteur d'une jeune, belle, honnesle et gracieuse maîtresse, laquelle il célébra dans la seconde partie de ses amours*. »

si de fortune, uiio LoIIl' Cassandir

Vers moy se fust montrée un peu courtoise et tendre, Et, pleine de pitié, cusl cherché de guérir Le mal dont ses beaux yeux, dix ans m'ont tait momùr, Non seulement du corps, mais sans })lus d'imc œillade, Eût voulu soulager mon pauvre cœur malade.

Je ne l'eusse laissée

Mais, voyant que toujours elle marchait plus hère. Je desliay du tout mon amitié })remièrc, Pour en aimer une autre en ce pays d'Anjou Où maintenant Amour me relient sous le joug.

Que savons-nous sur la belle pucelle angevine/ Assez peu de chose. Belleau affirme que c'était une tille du peuple, de quelque bourgade champêtre.

Nous allons indiquer ce que Ronsard lui-même nous apprend sur Marie, dans divers sonnels :

S. IV.

Le vingliesmc il'avril, couché sur rheihcleltc.

' MHIfnii.