— 'il'i — allons voir si la rose., et le ravissant sonnet à Hélène : Quand rons serez bien vieille. Elle re- \ient à chaque page; elle semble l'obséder; c'est comme un glas funèbre qui retentit sans cesse à son oreille ^ /
Mais son âme, suivant la leçon d'une douce phi- losophie, sait qu'il est inutile de se roidir contre l'inexorable destinée, qu'il vaut mieux la subir patiemment, et jouir de la vie en attendant la mort.
^ Il arrive toujours à celte conclusion : Hatons- nous, car la vie est courte : >
Le temps s'en va, le temps s'en va, madame, Las! Je temps, non; mais nous nous en allons.
A mes yeux, ce désir de profiler d'une existence
' C'est la mélancolie de Calulle, qui p'iise, lui aussi, à la mort au milieu des plaisirs, et qui cherche par celte pensée, à s'exciter en- core davantage à rinsouciance et à l'oahli :
Soles occidere et redire possunt Ni)bis quum seracl occidit brevis lux, N'ox est perpétua una dormienda,
Ce que notre poé'.e traduit ainsi :
La lune est coiislumi 're I)i; naisire tous les mois; Mais quand noire lumière Est éteinte une l'ois Sans nos yeux révcilior, Faut lon^'tcinps sommeiller.