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— 2i7 — HTiposaient, et qu'ils subissaient s'ils claient vain- cus ^ » (Dareste, Histoire de France.)

Aussi, Ron!=^ard sait-il bien qu'il n'a pas besoin d'exhorter, par de belles paroles, la partie aristo- cratique de l'armée; il se contente de lui rappeler ce qu'elle est et de qui elle descend.

Vous, princes et seigneurs, montrez-vous diligents A bien ranger en ordre et vous et tous vos gens ; Que la noble vertu de votre race antique Ne soit point démentie en cet tionneur bellique; Mais comme demi-dieux et les pnMuiers du sang. En défiant la mort, tenez le premier rang. Montrez à vos sold;its le dieniin de comballie^.

Il dit encore ailleurs, revenant sur la même idée:

Et vous, princes du sang, de qui la noble race. Dès le premier berceau, vous inspire une audace De mépriser la mort, ce n'est pas vous (pi'il faut Animer comme un peuple à qui le cœur défaut. Voyant flamber le feu ; vostre noble courage Mieux que moy vous enseigne au martial ouvrage; Je parle à vous, soldats^

Je dois ajouter, cependant, que, si Ronsard est

' Il est bien entendu que je ne parle j)as ici de la guerre civile qui surexcitait les passions jusqu';m paroxysme. - Kxhort : au camp de Henri 11. 5 Harangue de Guise.