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Dans le 1" cIkiiiI' Jupiler, parlant de Francus aux dieux réunis, leur dit :

Je veux c|u"il aille où son desliii lajjpelle, Ti"e futur d'une race si belle.

Je ne l'avois du massacre sauvé Pour estre oisil', de paresse aggravé, Un fainéant en la fleur de son âge ; Mais j'espérois que d'un masle courage Iroil un jour des Gaules surmonler Le peuple dur el fasclieux à doniler, Chaud à la guerre el ardanl à la i»roye, Pour y fonder une nouvelle Troye.

Plus loin, il ajoute :

L'enfaul d'IIeclor, à qui les cioux amis Ont tant d'honneur et de sceptres promis. Qui doit sauver la maison Priamide, Domter la Grèce et la race Eacide, Doit vaincre tout, et cpii doit, une fois, Estre l'estoc des monar(pies François, Et par sur tous d'un Charles qui du monde Doit en la main porter la ])onniic ronde.

Ailleurs, la lU'nonimée annonee })arlou[ qu'il faut (jue la jeunesse :

Suive Francus, l'iilin' père des rois, Qni s'en alloit dedans le chanq» gaulois lleplanler Troye el la race Ilectorée Pour Y rcLnier d'élcrncllc dmve.