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aboutii', où ïO cuiisacrail toute réputation, où ré- gnèrent successivement Marot, Mellin de Saint- Gelais et Ronsard,

A côté, d'antres foyers intellectuels viennent en- core de se former: Lyon, en premier lieu, qui, se trouvant entre Paris et l'Italie, était comme le point de jonction entre les beaux esprits ultramontains et ceux de la capitale; Lyon, que ses imprimcuis, italiens et français, rendaient célèbre dans toute l'Europe, où Loyse Labé tenait sa cour, dont Mau- rice Scève, Ciémentude Bourges, Jeanne Gaillard et Pernette du Guillet étaient les principaux orne- ments; Lyon, qui méritait d'être appelé par Marot « une cité de grand' valeur '. »

Poitieis était encore un centre de bel esprit, où les dames des Roches, Madeleine Neveu et Cathei ine deFradonnet, avaient hnàé une Académie de vertu et de science.

Enfin, dans le Midi, la cour de Nérac rivalisait d'esprit avec celle de Fontainebleau et parfois heureusement, puisqu'un jour, à « l'Apollon du Parnasse françois » à Ronsaril, dans tout l'éclat de sa gloire, elle pourra opposer du Barlas.

Les guerres d'Italie, qui occupèrent la première partie du seizième siècle, furent la cause immé-

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