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pendant, quoique défectueux à mille égards, procuré trois ou quatre variantes assez précieuses, dont j’ai fait usage pour rectifier le texte de Calcutta, et particulièrement l’excellente leçon de Dachthâ au lieu de Drichthâ, mot qui fait à lui seul tout le sel de la vingt-septième pièce de ce recueil, et dont j’ai relevé le mérite dans la note relative à ce morceau.

C’est également ce manuscrit qui m’a fourni la charmante stance par laquelle j’ai cru devoir clore cet opuscule, et qui est d’autant plus précieuse qu’elle manque dans l’imprimé.

Les titres donnés à ces différentes petites pièces méritent aussi de notre part une courte explication, et c’est par elle que nous terminerons cet avertissement, qui, si nous le prolongions davantage, ferait disparate avec la brièveté de l’ouvrage auquel il sert d’introduction.

Or, ces titres ne sont pas de l’invention du poète mais bien en partie de la façon du commentateur, et en partie aussi de celle de l’éditeur, qui s’est de plus permis de se livrer à sa fantaisie pour ceux qu’il a adaptés à ces mêmes morceaux dans sa traduction. Il y aurait eu, en effet, trop de monotonie à suivre en cela le commentateur, homme de peu de goût, qui, la plupart du tems, ne les distingue que par les titres beaucoup