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Pyrus hæec arbor quam umbrosa ! quam late ramos diffundens ! ah parcite hujus folia abscindere ! Nolite hanc frangere, ibi sub arbore pridem quiescebat princeps Chao-Pe.

Late diffundit ramos suos Pyrus hæc arbor, hujus folia nolite rescindera. Hujus ramos parcite flectere. Sub hac arbore pridem habitabat princeps Chao-Pe.

Ode antique du Chi-King.

De Pindare, dans Plutarque, au traité de Solertiâ animalium.


Comme aux jours de l’été, quand d’un ciel calme et pur
Sur la vague aplanie étincelle l’azur,
Le dauphin sur les flots sort et bondit et nage,
S’empressant d’accourir vers l’aimable rivage
Où, sous des doigts légers, une flûte aux doux sons
Vient égayer les mers de ses vives chansons ;
Ainsi............


On peut faire un petit guadro d’un jeune enfant assis sur le bord de la mer, sous un joli paysage. Il jouera sur deux flûtes, et les dauphins accourent vers lui…


Deux flûtes sur sa bouche, aux antres, aux naïades,
Aux faunes, aux sylvains, aux belles oréades.
Répètent ses amours..........


Un pêcheur dit à sa bien-aimée qu’elle vienne, qu’il lui envoie sa barque ; qu’il a ses filets ; que la mer est calme ; qu’ils iront pêcher tel et tel poisson…


...................
Moins pâle et moins tremblante, Alcyone éplorée,