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Nous voyageâmes par le mont Cenis, en évitant Milan, de peur d’être arrêtés. J’arrivai à Lyon sain et sauf avec Pagolo, Ascanio et mon domestique. Nous avions tous quatre d’excellentes montures. Nous séjournâmes quelques jours à Lyon pour attendre le muletier qui avait le bassin et l’aiguière d’argent, ainsi que le reste de nos bagages. Nous fûmes logés dans une abbaye qui appartenait au cardinal. Dès que le muletier nous eut rejoints, nous plaçâmes tous nos paquets sur une charrette, et nous nous acheminâmes vers Paris. Nous eûmes en route quelques accidents, mais de peu d’importance.