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lui. Le plus fort du travail est fait, mon ami ; le roi s’est résigné et mis entre les mains de son Créateur ; jugez à quel degré de puissance cela le porte, puisque Achab, pourri de vices, pour s’être humilié devant Dieu par un seul acte d’un moment, obtint la victoire sur ses ennemis. Achab avait le cœur faux, l’âme dépravée ; et mon Roi a l’âme la plus franche qui soit sortie des mains de Dieu ; et l’auguste, la céleste Élisabeth a sur le front l’égide qui pend au bras de la véritable sagesse… Ne craignez rien de Lafayette : il est lié comme ses complices. Il est, comme sa cabale, livré aux esprits de terreur et de confusion ; il ne saurait prendre un parti qui lui réussisse, et le mieux pour lui est d’être mis aux mains de ses ennemis par ceux en qui il croit pouvoir placer sa confiance. Ne discontinuons pas cependant d’élever les bras vers le ciel ; songeons à l’attitude du prophète tandis qu’Israël combattait.

« Il faut que l’homme agisse ici, puisque c’est le lieu de son action ; le bien et le mal ne peuvent y être faits que par lui. Puisque presque toutes les églises sont fermées, ou par l’interdiction ou par la profanation, que toutes nos maisons deviennent des oratoires. Le moment est bien décisif pour nous : ou