Page:Cazotte - Le Diable amoureux.djvu/210

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XI


Un mois s’était passé dans des douceurs qui m’avaient enivré. Biondetta, entièrement rétablie, pouvait me suivre partout à la promenade. Je lui avais fait faire un déshabillé d’amazone : sous ce vêtement, sous un grand chapeau ombragé de plumes, elle attirait tous les regards, et nous ne paraissions jamais que mon bonheur ne fît l’objet