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MÉTAMORPHOSES D’UNE GOUTTE D’EAU.

en pâturages. Le soleil d’août fondit la hutte et le glaçon de la fenêtre, et nous coulâmes jusqu’à la mer qui était proche. Je m’avançai le plus près possible du pôle, là où finit l’action absorbante du soleil, et je suis réunie aux glaces éternelles ! Mon temps d’épreuves est fini et l’heure du repos a enfin sonné pour moi ! J’attends donc patiemment dans la contemplation des grandeurs de Dieu, qu’il cesse d’animer le monde de son souffle vivifiant, et qu’il en disperse les éléments.