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un mari ! — « Je me charge de te l’envoyer. — Viens t’asseoir au pied du gros arbre qui est devant votre porte, et quand l’angelus du soir sonnera… » — L’oncle Mathurin se moque de moi ! — Ce n’est pas un mari que je demande… à moins que… mais non, c’est Fanchette ou Catherine qu’il aime ! moi, je vois bien que je lui déplais ! — (Regardant autour d’elle.) Voici la nuit et la cloche de l’angelus va sonner… j’ai bien envie de m’asseoir au pied de l’arbre pour voir si l’oncle Mathurin tiendra sa promesse !…
On entend sonner la cloche de l’angelus. — Nuit complète.
FINALE.
DENISE.
- Voici l’angelus qui sonne ;
- Le jour s’enfuit,
- Voici la nuit…
- Voici l’angelus qui sonne ;
Elle regarde autour d’elle.
- Je ne vois encore personne,
- Ne disons rien,
- Écoutons bien.
- Je ne vois encore personne,
Elle s’assied au pied de l’arbre.
GUILLOT, sortant du hangar avec une bêche et une lanterne.
- Voici l’angelus qui sonne ;
- Le jour s’enfuit,
- Voici la nuit.
- Voici l’angelus qui sonne ;
Dirigeant la lumière de sa lanterne vers le fond du théâtre.
- Tout dort — je ne vois personne ;
- Ne disons rien :
- Tout ira bien !
- Tout dort — je ne vois personne ;
Il remonte vers le fond.
FANCHETTE et CATHERINE, paraissant, l’une à droite et l’autre à gauche du théâtre, une lanterne à la main.
- Voici l’angelus qui sonne ;
- Le jour s’enfuit,
- Voici la nuit…
- Ne disons rien à personne,
- Écoutons bien !
- Tout ira bien !
- Voici l’angelus qui sonne ;
DENISE, s’endormant peu à peu.
- Ah ! comme je suis lasse !
GUILLOT, s’approchant de l’arbre.
- Voici la bonne place !