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Mais durant plusieurs jours les parents qui savaient que leur fils était au front, vécurent dans l’angoisse la plus pénible. Ils espéraient une carte qui les fixe sur le sort de leur enfant et les jours passaient sans apporter de nouvelle. Au bout de huit jours, les lettres affluèrent. Nous sûmes alors que dans l’enivrement de la cessation des hostilités et de la victoire, les vaguemestres ne faisaient plus leur service, toute correspondance était en souffrance.