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arrète : « Malheureux ! où allez-vous ?  Vous n’entendez pas ce bruit de bataille ? Les allemands font un tir de barrage au deçà de Baudimont, vous serez sûrement tués. » Nous faisons demi tour.

Nous agençons dans le bout du chariot un compartiment pour y attacher la génisse et le cochon. Nous repartons le quatrième jour.

Arrivés sur la grand’route nous voyons à droite et à gauche deux énormes canons, d’autres canons plus petits échelonnés sur le parcours survers Baudimont.

RoseTite sœur et moi étions assis sur une planche placée en travers du chariot. Quand nous eûmes dépassé ces grosses pièces, elles tirent toutes les deuxà tour de rôle. Le déplacement de l’air est si puissant, que sous la poussée de l’air chaud qui nous surprend, nous inclinons horizontalement la tête et les épaules.