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Brouillon de la page 16 et de la page 17 du carnet n°3

rapportaisramenais ma voiture remplie de vêtements, de linge, etc.

10 jours plus tard, 20 autres civils, ⁁d'Oisy du haut du bourg St  Martin et de Boyelles, arrivent à Croisilles. Après un séjour d'un mois, employés à démolir tous les murs de cloture pour réparer les routes, ils retournèrent à Oisy. C'est à cette époque que les all. firent tomber la cheminée de la mercerie. Ces briques ne pouvaient consolider les routes, elles étaient pulvérisées par les camions et augmentaient la boue. À l'entrée d'Écourt, nos chariots chargés de ravitail. durant 2 à 300 mètres, roulaient dans la boue qui dépassait le moyeu des roues de devant. Durant un long laps de temps, les camions ne purent y passer.

Vers cette époque, il nous arrive 4 civils conducteurs d'attelage. Nous logeons et nourrissons les conducteurs, les all. nourrissent les chevaux. Ces hom. sont restés 15 jours, je me rappelle que nous les avons pourvus de ravitail. : pain, saindoux, riz, haricots, lentilles, gras de lard, café, sucre pour la semaine de vingt cinq fr.