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À la fin de la semaine, nous retournons à Douai, bien que ce voyage ne soit pas indispensable. Nous tenons à faire acte de propriété des chevaux. Nous rapportons une ample provision de tabac et quelques articles d’épicerie.

À ce moment, nous constatons que les quelques chevaux qui restaient encore chez Milon sont disparus. Puis le commandant utilise nos chevaux du ravitaillement, les jours libres, pour faire des transports dans le village. Il y a donc pénurie de chevaux dans l’armée allemande.

Cependant le ravitaillement continue à venir comme avant l’évacuation. Il faut prendre livraison de toutes ces denrées