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dans la cuisine.) Les personnes avaient des petits sacs pour recevoir le riz, etc. Seules les portions de saindoux étaient déposées sur du papier. Mais elles étaient superposées, il fallait donc les envelopper de nouveau.

Cette distribution allait vite. À quatre heures c’était fini.

Alors les dames faisaient une tasse de café offert par l’épicerie. C’était la récompense de la journée de travail.

Le lendemain, mercredi jeudi, c’était le jour de vente de l’épicerie. Cette vente durait de neuf heures à midi, reprenait à treize heures et demie.

Demiautte est encore à la porte d’entrée, ne laisse entrer qu’en proportion des sorties.

Milon est assis dans le corridor. Il a sur sa table la liste et le prix de tout ce qui se trouve