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prolonger leur séjour à Boyelles, ils ont imaginé que les civils ont la fièvre xx typhoïde. Le docteur a envoyé au Médecin Major un rapport circonstanciel de la situation. Jusqu’à présent les soldats ne sont pas malades ; mais ils ont été en contact avec les civils malades. Il en est résulté pour les hulans : de rester à Boyelles ; pour les civils : d’être séquestrés dans leurs locaux durant six semaines.

Le temps est propice à la plantation des pommes de terre. Il est prudent d’en profiter, les allemands ne pourront plus les prendre pour le moment, quand elles seront en terre.

Nous profitons d’une nuit sombre pour les sortir de la petite cave de la cour, sous l’escalier.

La fille de Morel et Juliette sont dans la cave, elles emplissent des mannes que nous vidons dans des sacstirons à la surface. Michel, Morel, Victor et