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qui livre passage à l’arbre de transmission qui actionne la bat⁁teuse, est assez grand pour qu’un homme puisse y passer. Dès que l’on est dans la grange, il suffit de tirer une cheville au battant pour ouvrir la porte. Chaque soir nous allions ensacher du foin et sortir de l’avoine. Nos chevaux ne tardent pas à reprendre vigueur.

Nous constatons que les sacs à l’avoine sont les uns en fine toile bl blanche, d’autres en soie, en drap pour vêtements, en draps de fantaisie. Dès lors nous choisissons les sacs que Rose et les enfants désirent utiliser. Comme leurs besoins en étoffe sont supérieurs à la quantité d’avoine utilisée, nous épandons l’avoine dans le tas. Il en résulte un gachis considérable.


Voici que les allemands nous gratifient (moyennant paiement) d’un journal hebdomadaire, redigé