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satyre violente contre l’empereur, de Richepin, je crois.

J’eus aussi le récit de la prise des Éparges.

Mlle  Terriez, institutrice, passait les vacances chez sa mère à Croisilles, elle fut surprise par l’invasion.

Elle me demande d’aller prendre des nouvelles de sa belle-sœur, Mme  Terriez-Deligne, qui habite Douai. Cette dame me demande si je puis me charger d’une lettre. Oui, dis-je, à la condition de ne pas parler de la guerre.

Au voyage suivant, Mlle  Terriez me demande si je puis porter un petit paquet de linge. — « N’y mettez aucun écrit, dis-je, si vous envoyez une lettre, donnez la à part. » C’est moi qui reçois le colis, je demande encore : Pas de lettre ? — Oh ! non Mr .

C’est encore Esler qui nous accompagne à ce voyage.