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ne pas en émettre suivant leur situation pécuniaire ; mais que les Communes ne pouvaient pas, ne devaient pas se grouper, se solidariser pour l’émission de ces bons. Si cette association était possible au début de l’invasion, elle était impossible actuellement, parce que ces Communes avaient été administrées de façons différentes, et pour certaines d’une façon tres onéreuse. Elles ne présentaient donc plus d’égales garanties de solvabilité. Mr Loth et moi persévérons dans notre première décision : Ne pas émettre de Bons.


Au cours d’une xx après-midi, vers quinze heures, je sortais du village par la rue Neuve pour rejoindre la rue de Fontaine. Je vois arriver trois avions, venant d’Arras ; ils ar-