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Pendant que nous sommes chez Godart, l’interprête et l’autre scribe se rendent dans les maisons des ouvriers, où il se trouve des hommes âgés de 18 à 60 ans, ils leur ordonnent de venir chaque matin (à l’exception des jours fériés) à six heures à la sucrerie pour travailler.

Les allemands ne tarderont pas à faire travailler les jeunes gens de seize et dix-sept ans.

Quand les deux interprètes rentrent au bureau, j’y suis appelé. Le commandant me questionne sur le fonctionnement du ravitaillement, me demande combien j’utilise de chevaux. — « Nous allons chaque mardi à Quéant avec six chevaux et deux voitures. Nous allons également chaque semaine, à Douai acheter de l’épicerie, des vivres. Nous partons le vendredi matin avec les deux voitures, nous revenons le samedi soir. J’ai un