Place et que la cour donne sur une petite rue, la rue du Vilebrequin, par où nous accédons à la cuisine sans attirer l’attention.
Je convoque aussitot : Ryckelynck, Jules Sauvage, Milon, Morel.
En ⁁les attendant, je vais m’assurer le concours de Candelier, entrepreneur de battages.
Nous décidons de battre les trois meules d’avoine qui se trouvent à la sortie du village sur la route d’Arras, elles sont groupées et appartiennent à trois cultivateurs différents. Je vais demander à Mr Labitte, comptable à la sucrerie, de s’occuper de ce battage, de tenir la comptabilité, de payer les ouvriers chaque soir, car nous convenons que la commune va emprunter quelques cents francs à un particulier, pour faire face à ces dépenses. Milon et moi enverrons un attelage pour transporter la batteuse. Enfin,