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chose, que ce que l’on nous en a dit avant-hier.
M. PILLIER.
Et vous ne vous en êtes pas informé depuis ?
M. SANGLIER.
Je n’en sais pas davantage : les uns me disent qu’elle est au concert de Lion, d’autres, à Rouen, cela n’est pas clair & c’est dommage ; car on prétend que c’étoit la même voix, précisément, que celle de Mademoiselle le Maure.
M. PILLIER.
Il faudroit donc qu’on y envoyât.
M. SANGLIER.
La moitié des gens disent que l’on n’a pas besoin de ces voix-là, qu’elles ne savent que crier, & qu’elles ne chantent point.
M. PILLIER.
Voilà comme l’Opéra françois, la gloire de la Nation, se perdra ! est-ce que vous ne voyez pas cela ?
M. SANGLIER.
Eh ! je ne le vois que trop !
M. PILLIER.
Il faudroit donc songer à y remédier.