merce viennent sur la trace de la centralisation. — C’est la direction dans laquelle nous devons chercher les faits qu’on apporterait en preuve de la maladie d’excès de population[1].
- ↑ Qu’il y a avantage à poursuivre une honnête politique internationale, et désavantage à en poursuivre une déshonnête, c’est ce que prouve le commerce avec la Chine pendant les trente dernières années. La guerre de l’opium s’est terminée par un traité qui, a ouvert certains ports de la Chine. Voici queue a été depuis Ion la marche du commerce, avec ce qu’elle était auparavant.
Exportations anglaises avant la guerre.
Liv. st. 1834 842.852 1835 1.074.708 1836 1.326.388 1838 1.204.356 La période qui a suivi l’ouverture du marché en 1842, et l’acquisition de Hong-Kong donne les chiffres suivants :
Liv. st. 1845 2.359.000 1846 1.200.000 1848 1.445.950 1852 2.508.599 1853 1.749.597 1854 1.000.716 1855 1.122.241 Les journalistes anglais cherchent à expliquer le caractère stationnaire du négoce, en prouvant la difficulté de soutenir la concurrence avec l’Amérique pour les cotonnades, et avec l’Allemagne et la Russie pour les lainages. On ne pourrait fournir un argument plus fort en faveur de la protection, — puisque les manufactures de ces deux pays ont dû leur existence à des mesures protectrices du caractère le plus énergique, et que le pouvoir de faire concurrence pour la vente d’étoffes dans d’autres pays fournit une preuve concluante du bon marché auquel les hommes qui produisent le coton et la laine les ont obtenus chez eux.