vendre la belle propriété qu’elle possédait à Québec, de retirer les valeurs qu’elle avait placées en sûreté et de lui envoyer le tout à Munich. Le notaire s’était conformé scrupuleusement à ses instructions.
Elle avait en même temps écrit à sa servante — qui était une paysanne bretonne — de venir la rejoindre en Allemagne.
Henriette s’était embarquée sur le premier navire en partance pour accourir vers sa maîtresse.
Madame DeBoismorel et son frère étaient allés demeurer à Munich sur l’avis d’un ami de leur famille. Cet ami, qui avait séjourné quelque temps en cette ville, informa la veuve qu’elle pourrait y acheter la villa « Wilhelm », située sur les rives de l’Isar.
Elle en fit l’acquisition en arrivant à Munich.
Une semaine après la visite de Bonin, Paul Aubry allait sortir de sa demeure,