Page:Caouette - Une intrigante sous le règne de Frontenac, 1921.djvu/87

Cette page a été validée par deux contributeurs.
87
SOUS LE RÈGNE DE FRONTENAC

— Sortez, canaille ! s’écria Paul Aubry en saisissant Bonin par le bras.

Bonin, s’étant dégagé de l’étreinte de Paul Aubry, osa lui dire :

— Vous n’êtes qu’un lieutenant dégradé tandis que moi je garde encore mon titre de capitaine !

Paul Aubry ouvrit la porte, empoigna l’insolent par les épaules et lui administra un maître coup de pied qui envoya le drôle rouler dans la poussière…

À travers les rideaux, Aubry et sa sœur virent Bonin se relever péniblement et s’éloigner en se frottant les reins…

Les deux exilés, que les blasphèmes du misérable avaient vivement impressionnés, ne purent reprendre ce matin-là leurs études si brusquement interrompues.

— François ! appela Aubry.

Et la bonne figure de ce fidèle serviteur, que le lecteur connaît, apparut aussitôt.

— Monsieur m’a appelé ?