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UNE INTRIGANTE

de Paris, où il s’était distingué par son amour du travail, son éloquence et sa grande probité.

Il promettait d’être un jour une des lumières de son ordre. Mais plusieurs officiers de ses amis qui l’avaient connu, dix ans avant, lorsqu’il faisait son service militaire, et qui avaient admiré son énergie et la noblesse de son caractère, lui proposèrent un bon matin de se joindre à eux pour aller servir la patrie, par delà les mers, sous les ordres du gouverneur Frontenac.

— Très-bien ! avait-il répondu sans hésiter.

Quelques semaines plus tard, il reprenait l’uniforme et s’embarquait pour la Nouvelle-France.

Le gouverneur l’accueillit avec empressement, car il lui était chaleureusement recommandé par la comtesse de Frontenac qui l’avait rencontré souvent à la Cour.

Frontenac se félicita par la suite d’avoir accordé sa confiance à ce jeune