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UNE INTRIGANTE

drale, et, dit-on, sous la chapelle de Notre-Dame-de-Pitié. Les cercueils en plomb qui, paraît-il, étaient placés sur des barres de fer dans l’église des Récollets, avaient été en partie fondus par le feu. On retrouva dans celui de M. de Frontenac une petite boîte en plomb qui contenait le cœur de l’ancien gouverneur. D’après une tradition, conservée par le Frère Louis, récollet, le cœur du comte de Frontenac fut envoyé, après sa mort, à sa veuve. Mais l’altière comtesse ne voulut pas le recevoir, disant : qu’elle ne voulait pas d’un cœur mort qui, vivant, ne lui avait pas appartenu. La boîte qui le renfermait fut renvoyé au Canada et replacée dans le cercueil du comte où on le retrouva après l’incendie. »

« M. Marmette ajoutait : « Ces précieux détails me sont fournis par mon ami, aussi bienveillant qu’éclairé, M. l’abbé H.-R. Casgrain. »

« L’année suivante, 1871, Mgr  Tan-