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car il n’avait pas osé revoir M. de LaRue depuis l’élection.

Mme  de LaRue ayant vu venir le notaire, voulut le recevoir elle-même.

Bonjour, chère madame ! dit Victor, en se mettant la bouche en cœur ; comment est votre précieuse santé ?

— Que voulez-vous, monsieur ?

— Est-ce que vous avez reçu, chère madame, des nouvelles de mademoiselle Corinne ?

— Retirez-vous, monsieur !

— M. de LaRue est il ici, madame ?

— Oui, monsieur !

— Est-ce que je pourrais le voir, madame ?

— Non, monsieur !

— Est-il malade, madame, ce cher M. de LaRue ?

Non, monsieur !

— Alors, madame, je désirerais le voir pour une affaire très importante concernant son élection.

— Retirez-vous, monsieur, vous dis-je !

— Pardon, chère madame, si j’insiste pour voir M. de LaRue, mais je suis certain qu’il sera content de me recevoir…

— Vous vous trompez ! dit M. de LaRue, en se montrant ; je ne tiens pas du tout à vous