Page:Calloch - A Genoux.djvu/53

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


J’ai vu des églises au soir, la gloire des cierges ruisselait sur l’autel : l’âme d’un homme s’y plaisait.

Au soir j’ai vu des temples où il n’y avait aucune Hostie, et sans lumière. Qu’ils étaient froids ! si froids que les prières gelaient et que mon cœur d’homme était glacé.

La Terre est un temple plein de cierges éteints….

La flamme divine que Vous aviez donnée à garder à Vos Apôtres, il y a bientôt deux mille ans,

Ils l’ont promenée jusqu’aux pôles de notre planète.

Hélas ! Dans les régions qui l’avaient reçue les premières, ou bien l’on a mis à sa place un autre flambeau, ou bien elle est morte.

Vous savez qu’elle est toujours vivante chez nous, la Flamme donnée aux peuples dans Votre Évangile ;

Vous savez qu’elle est pure et qu’elle brille sans cesse dans la nuit absolue du paganisme de ce temps-ci.