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À minuit, le 262e vient prendre notre place. Le tour de mon régiment est arrivé d’aller se reposer pendant huit fours.

La nuit est belle, sous la paix immense de la forêt. Il ne passe aucune brise dans les feuilles tranquilles ; les artilleurs se reposent maintenant. Et en marchant à la tête de ma section, j’élève mes regards vers le ciel et les étoiles, — qui brillent toutes petites au-dessus du faîte élevé des arbres, — et je commence ma prière :

« Notre Père, qui êtes aux Cieux, que Votre nom soit sanctifié, envoyez-nous Votre royaume… »