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Moines, vierges, martyrs, — Témoins sincères, vous êtes morts dans la joie.
Heureux les morts qui meurent en Dieu.
Et les chevaliers à la barbe longue qui sautaient dans les bras de la mort, — En riant farouchement tous ensemble, — Pour leur prince et pour leur patrie ; — Kulhwc’h, Gerent, Warok, Morvan, — Solidement debout comme quatre menhirs, — Ô l’incomparable trépas qu’ils avaient !
Heureux les morts qui meurent en Dieu.
Soldats français, mon matelot, — Ta part à toi aussi est glorieuse, — Puisque tu meurs pour la Vengeance ! — Ne pleure pas douce terre de France, — Car sur le champ de bataille s’ils sont blessés,