Je sais que Vous êtes né dans la pauvreté d’une étable, — Où il n’y avait que deux bêtes autour de Vous, d’abord ; Je sais que Vous avez vécu dans la douleur et les larmes, — Et que Vous avez souffert les maux les plus durs.
Au jardin des Olives, je sais, le glaive du doute, — Traversa Votre Cœur au point que Vous avez sué du sang ; — Je sais que Vous êtes monté le premier au Calvaire, — Et à combien de pierres, en chemin, Vous avez blessé Votre pied.
À vos plaintes, je sais, le ciel reste sourd : — Je sais : Vous avez été renié et abandonné, chose amère ! — Et le jour où Vous achetiez le salut de la terre, — Deux ou trois femmes seulement pleuraient sur Votre Mort.
Oui. Je sais toutes ces choses. Et si je pleure, — Comme l’enfant se tait lorsqu’il entend une belle chanson,