Que vous soyez Celio ou Lisardo, une fois que je m’interpose, vous pardonnerez comme j’ai pardonné moi-même. (À don César.) Donnez la main à doña Violante.
Avec mille âmes. (À doña Serafina.) Et maintenant, madame, puisque tout est pardonné, veuillez vous découvrir. — Eh bien ! que craignez-vous ?
Pourquoi hésiter ?
Oui, madame, soulevez votre voile, et baisez la main au seigneur Aurelio.
Quoi ! c’est vous qui me le conseillez ?
Certainement.
Je le veux bien ; mais vous ne savez pas à quoi vous vous engagez.
Hélas ! que vois-je !… Fille ingrate ! quoi ! vous, sous cet équipage, en ce lieu !
Modérez-vous.
Et comment ?
Suivez l’exemple du seigneur Aurelio ; et puisqu’elle veut bien m’accorder sa main, ne me la refusez pas.
Il le faut bien, car il faut faire de nécessité vertu.
Et où donc est doña Violante ?
À vos pieds, où je cherche un refuge.
Donnez-moi la main.
Tout le monde est content, excepté moi.