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JOURNÉE III, SCÈNE IV.

calabazas.

Je voulais voir seulement où vous alliez. Comme vous n’avez pas voulu me le dire…

don félix.

Rouons-le de coups. (Ils le battent.) Vive Dieu !

calabazas.

Aie ! aïe !

lisardo.

Insolent !

calabazas.

De grâce !…

don félix.

Impertinent !

calabazas.

Assez, assez, messeigneurs !

lisardo.

Laissons-le, de peur de faire du bruit. (À Calabazas.) Tu me payeras cela plus tard ; nous réglerons notre compte. (À don Félix.) La maison en question n’est pas loin.

don félix.

Quoi ! Lisardo, la dame que vous venez voir demeure près d’ici ?

lisardo.

Oui, mon cher.

don félix.

Et elle est belle, dites-vous ?

lisardo.

Fort belle.

don félix.

Elle a son père avec elle ?

lisardo.

Oui.

don félix.

C’est là qu’on vous a renfermé dans une chambre ?

lisardo.

Oui.

don félix.

C’est avec elle que vous étiez lorsqu’est entrée la femme qui me cherchait ?

lisardo.

Oui.

don félix.

Où est donc sa maison ?

lisardo.

Tenez, la voilà.

don félix.

Celle-là, dites-vous ?