Et si ce n’était pas ce que vous supposiez ? si même c’était quelque chose de tout différent ?
Je ne vous comprends pas.
Écoutez-moi, et vous me comprendrez.
Vous en irez-vous après, si je vous écoute ?
Oui.
Eh bien ! parlez.
Attention, ici. Que j’ai peur !
Je n’essayerai pas de vous nier qu’il y eût un homme dans la chambre.
J’attendais de vous une protestation d’attachement, de fidélité, d’amour, des paroles consolantes et de tendres assurances ; et au lieu de cela, vous avouez votre injure ! Comment ne sentez-vous donc pas qu’en me la rappelant vous la renouvelez ?
Si vous ne m’écoutez pas jusqu’à la fin
Qu’avez-vous à me dire encore ?
Une chose qui vous rassurera.
Vous en irez-vous après, si je vous écoute ?
Oui.
Eh bien ! parlez.
Je tremble !
Vous nier qu’il y eût un homme dans la chambre et que Celia lui en ait ouvert la porte, ce serait infâme et cruel, parce que ce serait une cruauté, une infamie, que de nier en face à un homme ce dont il ne peut douter. Mais pareillement, de votre part, penser que j’aie ainsi manqué à mon amour, à mon honneur, c’est une injuste cruauté ; car mon honneur et mon amour sont dans mon cœur aussi purs que le soleil.