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JOURNÉE III, SCÈNE III.


Entrent REBOLLEDO et L’ÉTINCELLE.
don lope.

Je ne vois pas là votre fils. Il est désormais mon soldat, et l’entends qu’il soit libre aussi.

crespo.

Je veux le punir, moi, d’avoir osé blesser son capitaine. Il est bien vrai que son honneur offensé exigeait une vengeance ; mais il devait s’y prendre autrement.

don lope.

C’est bien, Pedro Crespo. Faites-le venir.

crespo.

Le voici.


Entre JUAN.
juan, à don Lope.

Permettez, seigneur, que j’embrasse vos genoux, comme étant votre esclave à jamais.

rebolledo.

Pour moi, je ne chanterai plus de ma vie.

l’étincelle.

Moi si fait, au contraire ; je chanterai toujours quand je verrai l’instrument de tout à l’heure.

crespo.

Et sur ce, l’auteur finit cette comédie, qui est une histoire véritable, en vous priant de lui en pardonner les défauts.


fin de l’alcade de zalaméa.