Ne l’oubliez pas : le rendez-vous est dans la forêt voisine, à main droite en quittant la route.
L’Étincelle ?
Quoi ?
Garde les manteaux.
Quand on va se battre comme quand on va nager, le mieux est de garder les habits.
Je veux arriver le premier.
Nous avons assez respiré le frais ; rentrons.
Allons ! à moi, mes amis !
Ah ! traître !… Que voulez-vous donc, seigneur ?
C’est une fureur, un délire d’amour !
Ah ! traître… Mon père !
Ah ! les lâches !
Mon père !
Je rentre.
Hélas ! vous avez profité de ce que j’étais sans épée, misérables, infâmes, traîtres !
Retirez-vous, ou vous êtes mort !
Que m’importe la vie quand on m’a ravi l’honneur ?… Ah ! si j’avais une épée !… N’ayant pas d’armes, à quoi me servirait de les poursuivre ?… et si je vais chercher mes armes, pendant ce temps je les perds de vue !… Que faire, cruel destin ? De toute manière le danger est le même.
Tenez, voilà votre épée.